Manger moins de viande - Réaction des lecteurs
Réponses " D'accord - pas d'accord " à l'article Manger moins de viande ?
- Claudia G.
L'article est intéressant et j'en prends bonne note. Afin d'alimenter le débat, voici mon avis sur notre consommation de viande, plus particulièrement sous l'angle des besoins nutritionnels de notre organisme. En tant que professionnelle de santé (pharmacien), je suis convaincue qu'effectivement dans nos pays dits "développés", nous mangeons trop de viande, de la même façon que nous mangeons trop de sucres et de graisses ! Et bien sûr notre empreinte écologique a d'autant plus de répercussions ! En revanche, notre organisme a besoin de protéines au même titre qu'il a besoin de glucides et de lipides. Le tout est d'une part, quantitativement : de bien "doser" pour ne pas tomber dans l'excès ; autrement dit : varier son alimentation en mettant notamment l'accent sur les fruits, légumes et céréales qu'on "oublie" trop souvent, et en effectuant la chasse au gaspi toutes consommations confondues !! Et d'autre part, qualitativement être certain que l'animal n'a pas subi de "mauvaises manipulations" telles que les hormones de croissance ou les farines animales... il en va bien sûr de même pour toutes les catégories d'aliments : soyons vigilants quant à leur composition et leur origine. Par ailleurs l'apport de la viande en vitamines et oligo-éléments n'est pas négligeable : ne serait-ce que le fer par exemple, qui est nettement mieux assimilé quand il provient de source animale (viande rouge). Il me semble donc important de consommer de la viande de qualité en quantité raisonnable : selon moi : de 2 fois/semaine à grand maxi 1 fois/jour conviendrait très bien à notre organisme, tout en étant vigilant quant à sa provenance. Je ne pense pas qu'il faille "diaboliser" la nourriture animale, car je suis convaincue que "tout est bon, pourvu qu'on le prenne avec reconnaissance" (voir la Bible, 1ère lettre à Timothée, chapitre 4).
Claudia G.
- philippe.fourmestraux@neuf.fr
Bonjour, la problématique "alimentation" est si vaste qu'il me semble difficile de la prendre par un bout aussi obtus que le simple problème de surconsommation de viande. J'ai fait l'exercice d'analyser la filière avec en fil rouge un modèle simple de développement durable : résultat, j'ai synthétisé tout cela dans un support de conférence-débat susceptible de faire prendre véritablement conscience du problème au lecteur ou à l'auditeur, qu'il soit simple citoyen ou acteur de la filière alimentaire. (à la première conférence que j'ai organisée, j'avais invité 30 personnes de mon entourage, dans le mois qui a suivi, 3 passaient au bio !). Nos choix alimentaires sont déterminants pour l'évolution de la société. Le climat, la biodiversité sont interdépendants avec notre manière de nous alimenter. Santé, Développement Humain et Alimentation sont indissociables.
philippe.fourmestraux@neuf.fr Voir http://ddvaleurs.neuf.fr
- i.juillard@laposte.net
Suite à votre article sur la consommation de viande, il me semble plus judicieux de diminuer la consommation de viande à 2 ou 3 fois par semaine que de vouloir passer à une alimentation végétarienne, il me semble que la voie de la modération est toujours plus sage que la voie de la solution extrême...de plus il est quand même intéressant de signaler qu'une bonne majorité de la population mondiale ne risque pas de manger de la viande tous les jours , voir n'en mange presque pas... au niveau de la santé si l'on s'appuie sur les recherches en matière de prévention des maladies cardio-vasculaires, le régime crétois reste en tête avec une très petite consommation de viande, un peu de poisson et surtout beaucoup de légumes et plantes diverses, par contre la consommation du poisson renvoie au problème de l'élevage et de l'alimentation utilisée pour les nourrir... C'est vraiment difficile de trouver le bon comportement alimentaire si on veut allier l'équilibre, la santé, le respect de la nature mais aussi le budget dont on dispose pour nourrir toute sa famille. i.juillard@laposte.net
- trochon.bernard@neuf.fr
Merci de votre journal très intéressant. Pour cet article sur la surconsommation de viande, nous sommes entièrement d'accord avec vous. Nous mangeons de moins en moins de viande et notre santé est stationnaire. Par contre nous perdons de la mauvaise graisse et les corps d'affinent. Enfin les animaux traités sans humanité dans les abattoirs nous incitent à choisir la viande non par rapport à son prix d'achat mais par rapport à la manière d'élever les bêtes. Cordialement : trochon.bernard@neuf.fr
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Bonjour, Je suis tout à fait d'accord. Je me suis toujours dit que s'il fallait tuer soi-même l'animal pour manger sa viande je ne pourrais pas le faire. D'ailleurs moi et les enfants mangeront de moins en moins de viande surtout quand ils me demandent quel animal est dans notre assiette, en général ça nous coupe l'appétit, mais ils nous manquent quelques pratiques dans les recettes à base de légumes car les enfants n'aiment pas trop goûter les nouvelles choses. C'est une question d'habitude! Sauver la planète, les espèces (poissons aussi) en mangeant plus de légumes et de fruits je suis tout à fait d'accord!
- lisa
Bonjour, A titre personnel, progressivement, je ne mange quasiment plus de viande. Ce n’est pas une position ultime, j’accompagne encore ceux qui en mangent, et lorsque j’achète encore de la viande pour mes enfants, de moins en moins, c’est de la viande bio, ou issue du marché local. C’est très facile, pour autant que l’on s’intéresse aux végétaux et que l’on trouve plaisir à les cuisiner, ou à les manger crus. Tout le monde aime mes salades et tartes aux légumes ! Cette profusion de viande est une aberration. Nous ne mangions jamais autant de viande autrefois … Et …. Il ne s’agit pas de « sauver la planète ». La planète n’a pas besoin de nous. Nous sommes un poids de plus en plus lourd pour elle. C’est nous avons besoin d’elle, et ce qui est en jeu aujourd’hui, c’est la sauvegarde de notre espèce, ainsi que celle des autres espèces, animales, végétales et minérales, sans lesquelles nous sommes incapables d’exister, et de survivre… Je suis aussi persuadée que nous serions moins belliqueux et destructeurs avec un régime végétarien. Cordialement, lisa.couette@wanadoo.fr
- Nathalie Verger
Bonjour, Sachez que je suis toujours étonnée de tous ces articles sur être végétarisme. Je mange bio et je mange de la viande bio. Du point de vue agricole sachez que les terres pâturées sont principalement des terres qui ne peuvent pas être cultivées. Pour les agriculteurs il est plus rentable de faire des cultures que des pâtures. Alors pourquoi y a t-il autant de pâtures allez vous me dire ? Je me répète encore mais la vérité c'est que les terres pâturées ne sont pas cultivables! Cela peut-être dû à nature de la terre (il faudrait beaucoup de traitements annuels pour que cette terre reste cultivable ; de plus c'est onéreux, cela pollue et traiter la terre de cette manière ne peut pas être considéré bio). Allez voir les terres au sud de Strasbourg par exemple : ce ne sont que des cultures car les terres sont favorables à la culture et personne ne trouve de pâtures. Cela peut-être du à l'altitude ou au degré de nivellement du terrain. Allez voir en montagne et vous trouverez qu'à partir d'une certaine hauteur ce ne sont que des pâtures ou des terres pour le foin (celles qui ne sont pas fauchées sont impossible à faucher et donc servent de pâture). Même si vous vous pencheriez sur la possibilité de créer une machine capable de travailler dans ces terrains en pente sachez qu'il faut beaucoup plus de force dans ces machines que les tracteurs modernes à cause des pentes. De plus la végétation est beaucoup plus lente à pousser. il est très fréquent qu'en plaine un agriculteur fait deux ou trois récoltes de foin alors que celui qui est en montagne en fait une ou deux. Et en général ce sont aussi des terres bonnes à produire que de l'herbe. Cela peut-être dû aux terrains inondables : avez vous vu beaucoup de terrains inondables cultivés? Non ils sont pâturés! le terrain est là encore incultivable. Sachez qu'en outre les problèmes de santé liés à la consommation de la viande dépend surtout qu'elle sorte de viande vous utilisez. Pourquoi on ne trouve pas ces maladies chez les juifs et les musulmans alors qu'ils mangent de la viande? Ils ne mangent que les animaux qui ruminent et ont le pied fendu, les poissons à nageoires et écailles... Il est recommandé à tous ceux qui ont ces maladies maladies cardio-vasculaires, surpoids, diabète, certains cancers de ne pas consommer de porc ! je ne ferai pas une polémique sur qu'elle viande consommer ou ne pas consommer mais tous les médecins sont défavorables au porc. (et je suis alsacienne!) Quand je lis l'effet de serre des élevage, je me dit mais pourquoi on ne cite que des élevages ou les bêtes sont en surnombre et où elles sont très peu dans les champs! les insectes qui décomposent le crottin en terre sont très rapide mais pas pour le fumier qui prendra plus de temps. Et je dirai pour conclure qu'on ne fait pas pousser n'importe quoi sur n'importe quelles terres. En poussant votre article un peu plus loin ne faisons plus d'élevage d'animaux mangeables ou pas ! Une terre sans animaux domestiques serait un déséquilibre complet. C'est une réalité dure à admettre mais sans viande il resterait combien de bovins, de cervidés ? S’il n'y a plus de production de vache, elles disparaitront. S’il n'y plus de production de bêtes pour la chasse on en verrai plus dans nos forêts, ainsi de suite pour tous les animaux élevés en Europe ! et les cultures ! Comment transformerez vous une terre bonne pour les céréales en une terre bonne à produire ce que nous consommons ? (quoique moi je consomme blé orge avoine... ) pourquoi le millet, quinoa, riz..... ne sont pas produits ici car ce ne sont pas des terres bonnes à ça ou le climat favorable pour cela. Le pire est la culture du e maïs qui est une plante qui demande beaucoup d'eau quand ici il ne pleut pas. C'est cette plante qu'il faudrait arrêter d'encourager les agriculteurs de produire. les autres céréales ne demandent que très peu d'eau mais le maïs en demande pendant plusieurs mois. Nathalie Verger