Bulletin trimestriel Octobre Novembre Décembre 2005
Salon Marjolaine au parc floral de Paris du 5 au 13 novembre 2005
Le prochain Salon Marjolaine se tiendra du 5 au 13 novembre 2005 au parc floral de Paris, porte de Vincennes.
Comme chaque année, IntelligenceVerte retrouve ses amis. Notre stand se trouve dans le deuxieme pavillon en entrant dans le salon. Nous y présentons nos activités pour la biodiversité en particuliers nos formations individuelles et collectives, ainsi que les productions de semences bio. Vous pouvez vous procurez des livres et des graines rares.
Philippe Desbrosses anime la table ronde " Soigner la terre par l'agriculture biologique, un objectif pour 2007 " , vendredi 11 novembre 2005 à 14 heures , salle de conférence à droite dans le premier pavillon en entrant sur le salon.
JeanYves Fromonot anime l'atelier " Formations bio alternatives " Comment trouver le juste milieu entre les exigences économiques de notre époque et notre souhait de travailler en harmonie avec soi meme et les autres ? mardi 8 novembre, salle atelier N° 2
L’agriculture française redevient celle d’un pays féodal et sous développé
Faut-il re-localiser l’agriculture ?
Pendant que médias et syndicats attirent notre attention sur les usines qui ferment parce que c’est plus rentable de produire dans d’autres pays, nous ne voyons pas la disparition de notre agriculture.
La terre semblea aujourd'hui appartenir à une minorité de propriétaires qui produisent pour vendre aux pays riches. |
Environ 12 000 fermes par an qui disparaissent. Une ferme fait vivre environ 2 personnes dans les services et commerces des villages environnant. C’est donc environ 24 000 emplois qui disparaissent chaque année.
Derrière la fierté d’être un pays exportateur de denrées agricoles, on ne nous dit pas que nous en importons autant et que notre balance commerciale agricole n’est excédentaire que grâce à l’exportation de vin et de blé.
Nous sommes devenus dépendant des autres pays, par exemple, pour l’importation de tourteaux protéagineux dont nos troupeaux sont dépendants à 80% que ce soit des Etats Unis du Brésil ou d’Argentine. N’oublions pas les légumes importés d’Espagne, de Hollande, d’Italie.
Délocaliser la fabrication d’objets et de services a certes des avantages : cela permet d’aider le tiers monde à se développer et aux consommateurs d’acheter des produits moins chers.
Nous pouvons cependant nous demander s’il est judicieux de délocaliser l’agriculture.
Se nourrir est le besoin de base de chacun. Cela ne choque personne qu’un pays subventionne son agriculture afin de garder sa capacité à se nourrir et afin que chaque habitant puisse s’alimenter a des prix raisonnables.
On ne comprend donc pas pourquoi, l’argent des contribuables sert à créer des entreprises agricoles immenses qui travaillent pour l’exportation de céréales.
En effet l’argent de la politique agricole européenne est donné en fonction du nombre d’hectares et de l’ancienneté.
Continuons comme cela et bientôt, on n’achètera plus des terres pour produire mais pour percevoir des droits à subventions.
La France, un pays sous-développé ?
De la même manière, sous la Monarchie, on achetait le droit d’avoir des privilèges. Nous sommes en train de retourner à une situation que nous critiquons dans les pays en voie de développement : la terre appartient à une minorité de propriétaires qui produisent pour vendre aux pays riches. Au niveau agricole, la France redevient un pays féodal et sous développé.
Chaque fois qu’un agriculteur part à la retraite, un organisme d’état « la Safer » impose que les terres soient vendues à un autre agriculteur déjà gros, au lieu d’installer de nouveaux agriculteurs.**
Si l’on demande aux français leur avis, ils préférèrent sans aucun doute que la terre agricole soit répartie en petites fermes de 30-50 hectares, qui produisent de quoi nous nourrir en respectant l’environnement et notre santé. Nous créerions ainsi 50 000 emplois viables chaque année.
De nos jours l’objectif de l’agriculture n’est plus de nourrir la population mais de gagner de l’argent pour investir dans la finance ou l’industrie ou ailleurs.
Même si l'on n'est pas d’accord, on peut comprendre qu’un système économique privé cherche à transformer la production agricole en une industrie rentable et exportatrice.
Mais que l’Etat utilise l’argent des contribuables pour faire disparaître la capacité d’une population à se nourrir, on croit rêver.
Philippe Desbrosses, Nadia Tarrieu, Jean-Yves Fromonot
** Pour en savoir plus à ce sujet, lire le combat de Philippe Neveu contre la SAFER.
Réagissez !
Médecines complémentaires ! Quel avenir ?
Notre adhérente le docteur Dominique Eraud, organise ce colloque afin de répondre aux interrogations du corps médical certes mais aussi des patients. Phytothérapie, oligothérapie, naturopathie clinique, micro kinésithérapie, ostéopathie, homéopathie, etc. … devant tous ces mots savants, ils réfléchissent à l’évaluation des médecines complémentaires et l’intérêt d’un label éco-médecine. Ce colloque de médecins et scientifiques, est ouvert à tous.
contact@spas-expo.com
L’agriculture bio consomme moins d’énergie
L’agriculture bio consomme 30 % d’énergie en moins, avec moins d’eau et pas de pesticides. C’est le résultat d’une étude de la Cornell University de New York, qui a examiné pendant 22 ans les deux modes de culture pour le mais et le soja. Durant les années de sécheresse, de 1988 à 1998, les rendements de mais en bio étaient supérieurs de 22 % à ceux du système conventionnel. Cette étude est une publication du Rodale Institute Farming Systems Trial.
Lampe sans pile: un cadeau pour vos amis et l’environnement.
Amusez vos amis en leur offrant la seule lampe de poche qui ne marche que lorsque l’on s’en sert. En effet c’est souvent au moment où l’on en a besoin que les piles de notre lampe de poche ne fonctionnent plus.
Avec celle-ci, aucun risque, vous tournez la petite manivelle pendant 30 secondes, plus si vous voulez lire sous la tente, et vous avez de la lumière. La seule lampe de poche autonome ; en effet vous ne dépendez pas du marchand de pile. Et pas de pollution de l’environnement par les piles usagées. Cliquez pour plus d'information sur lampe dynamo sans pile.
Histoire vraie : Les nids d'hirondelle réduisent les problèmes sanitaires
Nous voudrions savoir qui ou quel organisme a décidé qu'il fallait supprimer les nids d'hirondelle de nos étables et de nos écuries.
Tout petit, mon grand-père me disait on ne touche pas à un nid d'hirondelles car cela porte malheur. J'ai appliqué ce principe pendant 25 ans et j'ai compris il y a peu pourquoi mon grand-père me disait cela.
Dans deux élevages, un éleveur avait de gros problèmes de transmission de maladie entre ses bêtes même situées dans des bâtiments différents. Son voisin lui n'avait pas de problème sur ses bêtes.
Une des raisons, c'est que les hirondelles qui nichent dans un bâtiment doivent nourrir leurs petits, donc elles chassent des insectes y compris des mouches qui sont un vecteur important de maladies. Le deuxième laissait les nids pour la même raison que moi sans chercher à savoir pourquoi, et le premier éliminait les nids parce que cela salissait les tracteurs, le matériel ou les aliments stockés dessous.
Depuis, il a trouvé la solution, il laisse les hirondelles revenir nicher dans ses bâtiments et il a beaucoup moins de problèmes sanitaires. damien.dorez@wanadoo.fr (diffusé dans acta informatique)