Pour une agriculture éthique
Tous complices "Consommateurs", "Syndicats", "Coopératives", "Etat", "Elus", "Scientifiques", "Intellectuels", "Distributeurs", pour ne pas aborder le vrai problème et la vraie solution de l'agriculture : la juste rémunération du producteur.
Après des années de "silence", il faut attendre 2017 pour que l'on parle enfin de la juste rémunération de l'agriculteur et de l'éleveur : les États Généraux de l'alimentation.
Après des années de discours, de débats intellectuels sur toujours plus de production, de productivité, de grossir les exploitations agricoles, on ose enfin parler du vrai coût et donc du prix que doit payer le consommateur.
Pourquoi cet aveuglement ?
Parce que depuis la deuxième guerre mondiale, les distributeurs choisissent la facilité de vendre pas cher, ce qui les dispense d'un travail de commercial. La noblesse de ce métier est d'expliquer au consommateur en quoi consiste le produit qu'il achète et quel est le juste prix.
Résultat : le consommateur n'achète plus un produit mais un prix.
C'est une business arnaque géniale, car achetant un produit le moins cher possible, le consommateur achète de la basse qualité et doit donc en acheter plus souvent (que ce soit par exemple un aliment qui le nourrit mal ou un outil qui ne dure qu'un an), ce qui est excellent pour vendre toujours plus.
Espérons que les assises de l'alimentation permettent de mettre en place une agriculture des terroirs qui nourrit sainement les consommateurs, protège la nature et apporte la sécurité alimentaire en rendant la France capable de se nourrir elle même.
Voici notre contribution aux assises de l'alimentation.
Lire "Les États Généraux de l'alimentation" lancé par Emmanuel Macron.