Nous avons tous entendu ou lu un jour quelqu’un proclamer que c’était mieux avant malgré les horreurs des guerres totales. Peut-être le pensons nous ? De tout temps c'était mieux avant ; prenez par exemple Socrate qui écrivait « les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe ; ils sont mal élevés, méprisent l’autorité, n’ont aucun respect pour leurs ainés et bavardent au lieu de travailler ». Cependant, regarder ce qui se faisait avant et le regretter parfois, n’est pas forcément être réactionnaire ou conservateur.

Oui, il y a l’émancipation, la connaissance scientifique et les progrès technologiques mais pourquoi abandonner certains repères et surtout son bon sens ? N’avons-nous pas mis de côté, derrière nos écrans et nos performances économiques, notre vie ? Malheureusement, j’écris en connaissance de cause.

Déjà R.F Kennedy expliquait dans un discours remarquable de 1968 que « le PNB mesure tout sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue ». Aujourd’hui Une contradiction absolue s'installe entre la notion de progrès chez certains et la mise à l’index de l’essentiel, c’est-à-dire le social et l’environnemental.

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